Dans ce dataset, presque tous les pays de l'OCDE compilent leurs données suivant le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008).
Le lien vers le fichier "ANA_changes.xls" est disponible pour les utilisateurs, afin de fournir des informations quant à l'état d'avancement du changement vers le SCN 2008 des pays membres et non-membres.
Le guide du lecteur donne des informations générales sur le dataset et sur les critères retenus pour celui-ci.
Le stock de capital net reflète la valeur de marché du stock d’actifs fixes dans l’économie et donne à ce titre une indication importante de la richesse globale. Il constitue également une donnée significative à partir de laquelle il est possible de calculer d'autres indicateurs statistiques, par exemple l'amortissement et, dans certains cas, les services tirés du capital.
Les stocks font référence aux actifs produits fixes, corporels et incorporels, et n'incluent pas les actifs non produits, tels que les terrains et les autres ressources naturelles, les contrats de location longue durée et les licences, les écarts nets d'acquisition et les actifs de commercialisation.
La valeur du stock net d’actifs fixes non financiers produits est généralement estimée grâce à la méthode de l’inventaire permanent (MIP). La MIP permet de cumuler les flux passés de formation brute de capital fixe en volume et de les ajuster en fonction du retrait d’actifs et de leur perte de valeur pour cause de vieillissement et d’amortissement. Chaque investissement annuel vient s’ajouter au stock, tandis que chaque retrait ou détérioration vient en déduction de celui-ci.
Certains pays calculent également un stock de capital brut qui correspond au stock net avant prise en compte des amortissements. Ainsi, le stock brut n’est ajusté qu’en cas de retrait, mais autrement tous les actifs sont considérés comme neufs.
Il convient néanmoins de noter ici que ni le stock net, ni le stock brut, ne constitue une mesure théoriquement correcte pour appréhender les entrées de capital dans la production, qui sont mieux traduites par les mesures des flux de services tirés du capital (pour plus d’informations, voir La mesure du capital dans "Pour en savoir plus").
Avec l'implémentation du SCN 2008, la formation brute de capital fixe, c'est-à-dire l'investissement, inclut dorénavant les dépenses de R&D (recherche et développement) ainsi que les systèmes d'armements. C'est une reconnaissance du caractère pérenne du service que ces dépenses peuvent apporter aux entreprises, aux administrations publiques et aux institutions sans but lucratif.
La comparabilité entre pays dépend de trois principaux facteurs : i) les éléments compris dans la définition des actifs fixes ; ii) les profils de retrait et d’amortissement utilisés et iii) pour les pays qui utilisent la MIP, la longueur des séries temporelles disponibles pour la formation brute de capital fixe par produit.
Les pays de l'OCDE utilisent différents types de fonction de retrait et d’amortissement qui peuvent différer dans leur forme et dans les durées de service moyennes et maximales retenues pour les différentes catégories d’actifs. Par exemple, certains pays utilisent des méthodes d’amortissement linéaire (ce qui correspond à un montant d’amortissement constant sur chaque période) et d’autres ont plutôt recours à des profils géométriques (correspondant à un taux d’amortissement constant sur chaque période). Cela étant, l’utilisation de paramètres et de profils d’amortissement différents n’implique pas forcément que les comparaisons sont impossibles. Il peut y avoir de bonnes raisons à ces différences. Par exemple, en supposant même que les bâtiments d’un pays soient exactement similaires à ceux d’un autre pays, on pourrait concevoir que l’un des deux applique un taux d’amortissement plus élevé pour cause de températures extrêmes.
La comparabilité est directement affectée suivant la couverture des actifs pris en compte dans les estimations du stock de capital net, qui ne sont pas toujours pleinement comparables d’un pays à l’autre (voir la partie 12).
Il y a trois pays (Chili, Japon et Turquie) qui se réfèrent au SCN 1993.
Le stock de capital net reflète la valeur de marché du stock d’actifs fixes dans l’économie et donne à ce titre une indication importante de la richesse globale. Il constitue également une donnée significative à partir de laquelle il est possible de calculer d'autres indicateurs statistiques, par exemple l'amortissement et, dans certains cas, les services tirés du capital.
Les stocks font référence aux actifs produits fixes, corporels et incorporels, et n'incluent pas les actifs non produits, tels que les terrains et les autres ressources naturelles, les contrats de location longue durée et les licences, les écarts nets d'acquisition et les actifs de commercialisation.
La valeur du stock net d’actifs fixes non financiers produits est généralement estimée grâce à la méthode de l’inventaire permanent (MIP). La MIP permet de cumuler les flux passés de formation brute de capital fixe en volume et de les ajuster en fonction du retrait d’actifs et de leur perte de valeur pour cause de vieillissement et d’amortissement. Chaque investissement annuel vient s’ajouter au stock, tandis que chaque retrait ou détérioration vient en déduction de celui-ci.
Certains pays calculent également un stock de capital brut qui correspond au stock net avant prise en compte des amortissements. Ainsi, le stock brut n’est ajusté qu’en cas de retrait, mais autrement tous les actifs sont considérés comme neufs.
Il convient néanmoins de noter ici que ni le stock net, ni le stock brut, ne constitue une mesure théoriquement correcte pour appréhender les entrées de capital dans la production, qui sont mieux traduites par les mesures des flux de services tirés du capital (pour plus d’informations, voir La mesure du capital dans "Pour en savoir plus").
Avec l'implémentation du SCN 2008, la formation brute de capital fixe, c'est-à-dire l'investissement, inclut dorénavant les dépenses de R&D (recherche et développement) ainsi que les systèmes d'armements. C'est une reconnaissance du caractère pérenne du service que ces dépenses peuvent apporter aux entreprises, aux administrations publiques et aux institutions sans but lucratif.
La comparabilité entre pays dépend de trois principaux facteurs : i) les éléments compris dans la définition des actifs fixes ; ii) les profils de retrait et d’amortissement utilisés et iii) pour les pays qui utilisent la MIP, la longueur des séries temporelles disponibles pour la formation brute de capital fixe par produit.
Les pays de l'OCDE utilisent différents types de fonction de retrait et d’amortissement qui peuvent différer dans leur forme et dans les durées de service moyennes et maximales retenues pour les différentes catégories d’actifs. Par exemple, certains pays utilisent des méthodes d’amortissement linéaire (ce qui correspond à un montant d’amortissement constant sur chaque période) et d’autres ont plutôt recours à des profils géométriques (correspondant à un taux d’amortissement constant sur chaque période). Cela étant, l’utilisation de paramètres et de profils d’amortissement différents n’implique pas forcément que les comparaisons sont impossibles. Il peut y avoir de bonnes raisons à ces différences. Par exemple, en supposant même que les bâtiments d’un pays soient exactement similaires à ceux d’un autre pays, on pourrait concevoir que l’un des deux applique un taux d’amortissement plus élevé pour cause de températures extrêmes.
La comparabilité est directement affectée suivant la couverture des actifs pris en compte dans les estimations du stock de capital net, qui ne sont pas toujours pleinement comparables d’un pays à l’autre (voir la partie 12).
Il y a trois pays (Chili, Japon et Turquie) qui se réfèrent au SCN 1993.