Dans ce dataset, presque tous les pays de l'OCDE compilent leurs données suivant le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008).
Le lien vers le fichier "ANA_changes.xls" est disponible pour les utilisateurs, afin de fournir des informations quant à l'état d'avancement du changement vers le SCN 2008 des pays membres et non-membres.
Le guide du lecteur donne des informations générales sur le dataset et sur les critères retenus pour celui-ci.
La rémunération des salariés recouvre le total des rémunérations en espèces ou en nature versées aux salariés et comprend les traitements et salaires bruts ainsi que la valeur des cotisations sociales acquittées par les employeurs. Ce poste constitue généralement la plus grande partie de la valeur ajoutée. Combinée aux estimations de la main-d'œuvre, elle sert de base de calcul à un certain nombre de statistiques importantes telles que les coûts unitaires de main-d'œuvre ou les rémunérations moyennes, qui jouent dans de nombreux pays un rôle important dans la politique monétaire et qui servent également aux comparaisons internationales des coûts de la main-d'œuvre.
Selon le SCN 1993, les cotisations sociales acquittées par les employeurs et les salariés devaient refléter les montants effectivement versés. Le SCN 2008 recommande que la cotisation des employeurs reflète l'augmentation de la valeur réelle nette des droits à pension que l'employé a gagné pendant la période en question. Aussi, le nouvel enregistrement des droits à pension a un impact sur le niveau des contributions payées par l'employeur et ainsi sur la rémunération des salariés. Voir Annexe B pour plus d'information.
La rémunération des salariés se compose de deux éléments :
Les traitements et salaires payables en espèces ou en nature: ils comprennent la valeur de tous les impôts sur le revenu, contributions sociales, etc. éventuellement payables par le salarié même s’ils sont en fait retenus par l’employeur et acquittés par lui au nom du salarié ;
La valeur des contributions sociales payables par les employeurs: il peut s’agir de contributions sociales effectives que les employeurs versent aux régimes de sécurité sociale ou à des régimes privés d’assurance sociale afin de garantir des prestations sociales à leurs salariés, ou bien de contributions sociales imputées acquittées par des employeurs fournissant des prestations sociales par le biais de régimes non capitalisés.
Aucune rémunération des salariés n’est due au titre de travaux non payés entrepris volontairement, notamment les travaux effectués par les membres d’un ménage au sein d’une entreprise non constituée en société appartenant à ce ménage. La rémunération des salariés exclut également toutes les taxes payables par l’employeur qui figurent sur le bulletin de salaire (par exemple prélèvements sur les salaires, taxe sur les avantages en nature, etc.).
Comparabilité
La comparabilité entre tous les pays est généralement bonne. La décomposition par activité ont été ré-échelonnés sur le système de classification international révisé (CITI Rev. 4). Cependant, les pays suivants reportent selon la classification CITI Rev.3: l'Inde, l'Indonésie, la Fedération de Russie, et l'Afrique du Sud pour les pays non membres de l'OCDE. Pour plus d'informations, voir le guide du lecteur "classification industrielle". Il convient toutefois d’observer une certaine prudence en interprétant le coût de la main-d’œuvre par activité, en particulier dans un contexte transnational. Dans certains pays, et en particulier dans certains secteurs, la part des travailleurs indépendants dans la main-d’œuvre est quelquefois significative et de ce fait, il peut arriver que des différences au niveau de la part de la rémunération des salariés d’un pays à l’autre reflètent en fait des différences institutionnelles, par exemple des incitations fiscales à choisir le statut de travailleur indépendant ou autres. Ceci peut également avoir des conséquences sur le plan temporel. Par exemple, il est possible que le recul systématique de la contribution de la rémunération des salariés à la valeur ajoutée reflète une tendance des individus à choisir un statut d’indépendant plutôt qu’une diminution globale de la part dans la main-d’œuvre ; il peut aussi arriver que, sous l’effet de mécanismes d’attraction-répulsion [par exemple une contraction des traitements et salaires et des prestations sociales (répulsion) ou l’existence d’incitations fiscales (attraction)], les deux explications soient vraies.
La rémunération des salariés recouvre le total des rémunérations en espèces ou en nature versées aux salariés et comprend les traitements et salaires bruts ainsi que la valeur des cotisations sociales acquittées par les employeurs. Ce poste constitue généralement la plus grande partie de la valeur ajoutée. Combinée aux estimations de la main-d'œuvre, elle sert de base de calcul à un certain nombre de statistiques importantes telles que les coûts unitaires de main-d'œuvre ou les rémunérations moyennes, qui jouent dans de nombreux pays un rôle important dans la politique monétaire et qui servent également aux comparaisons internationales des coûts de la main-d'œuvre.
Selon le SCN 1993, les cotisations sociales acquittées par les employeurs et les salariés devaient refléter les montants effectivement versés. Le SCN 2008 recommande que la cotisation des employeurs reflète l'augmentation de la valeur réelle nette des droits à pension que l'employé a gagné pendant la période en question. Aussi, le nouvel enregistrement des droits à pension a un impact sur le niveau des contributions payées par l'employeur et ainsi sur la rémunération des salariés. Voir Annexe B pour plus d'information.
La rémunération des salariés se compose de deux éléments :
Les traitements et salaires payables en espèces ou en nature: ils comprennent la valeur de tous les impôts sur le revenu, contributions sociales, etc. éventuellement payables par le salarié même s’ils sont en fait retenus par l’employeur et acquittés par lui au nom du salarié ;
La valeur des contributions sociales payables par les employeurs: il peut s’agir de contributions sociales effectives que les employeurs versent aux régimes de sécurité sociale ou à des régimes privés d’assurance sociale afin de garantir des prestations sociales à leurs salariés, ou bien de contributions sociales imputées acquittées par des employeurs fournissant des prestations sociales par le biais de régimes non capitalisés.
Aucune rémunération des salariés n’est due au titre de travaux non payés entrepris volontairement, notamment les travaux effectués par les membres d’un ménage au sein d’une entreprise non constituée en société appartenant à ce ménage. La rémunération des salariés exclut également toutes les taxes payables par l’employeur qui figurent sur le bulletin de salaire (par exemple prélèvements sur les salaires, taxe sur les avantages en nature, etc.).
Comparabilité
La comparabilité entre tous les pays est généralement bonne. La décomposition par activité ont été ré-échelonnés sur le système de classification international révisé (CITI Rev. 4). Cependant, les pays suivants reportent selon la classification CITI Rev.3: l'Inde, l'Indonésie, la Fedération de Russie, et l'Afrique du Sud pour les pays non membres de l'OCDE. Pour plus d'informations, voir le guide du lecteur "classification industrielle". Il convient toutefois d’observer une certaine prudence en interprétant le coût de la main-d’œuvre par activité, en particulier dans un contexte transnational. Dans certains pays, et en particulier dans certains secteurs, la part des travailleurs indépendants dans la main-d’œuvre est quelquefois significative et de ce fait, il peut arriver que des différences au niveau de la part de la rémunération des salariés d’un pays à l’autre reflètent en fait des différences institutionnelles, par exemple des incitations fiscales à choisir le statut de travailleur indépendant ou autres. Ceci peut également avoir des conséquences sur le plan temporel. Par exemple, il est possible que le recul systématique de la contribution de la rémunération des salariés à la valeur ajoutée reflète une tendance des individus à choisir un statut d’indépendant plutôt qu’une diminution globale de la part dans la main-d’œuvre ; il peut aussi arriver que, sous l’effet de mécanismes d’attraction-répulsion [par exemple une contraction des traitements et salaires et des prestations sociales (répulsion) ou l’existence d’incitations fiscales (attraction)], les deux explications soient vraies.