Dans ce dataset, presque tous les pays de l'OCDE compilent leurs données suivant le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008).
Le lien vers le fichier "ANA_changes.xls" est disponible pour les utilisateurs, afin de fournir des informations quant à l'état d'avancement du changement vers le SCN 2008 des pays membres et non-membres.
Le guide du lecteur donne des informations générales sur le dataset et sur les critères retenus pour celui-ci.
L'endettement peut contribuer à la croissance d'une entreprise en l'aidant à lisser ses investissements et sa production, dans le cas où ses ventes ne lui permettraient pas de le faire, mais il devient préjudiciable s'il est excessif. Le rapport entre la dette et l'excédent brut d'exploitation est un indicateur particulièrement utile pour évaluer la durabilité de la dette, car les remboursements doivent être assurés par les revenus générés par l'entreprise.
Ce ratio rend compte de l'évolution de l'effet de levier -- c'est-à-dire du montant de dette qu'une entreprise contracte pour financer ses activités -- dans le secteur des sociétés non financières; il montre une corrélation négative avec l'investissement, conformément à l'idée qu'une dégradation du bilan peut restreindre les dépenses sur ce plan.
Plus le ratio est élevé (bas), plus le risque est grand (réduit) pour les sociétés non financières. Le ratio présente la dette comme un multiple de l'excédent brut d'exploitation. Si par exemple il ressort à 2,5 pour une société non financière, cela signifie que l'encours de sa dette est 2,5 fois supérieur au flux annuel de l'excédent brut d'exploitation.
La dette est un concept communément utilisé, défini comme une sous-catégorie spécifique des engagements. Tous les instruments de dette sont des engagements, mais certains engagements, comme les actions et les parts de fonds d'investissement ainsi que les produits dérivés financiers, ne sont pas considérés comme des dettes. La dette est donc calculée principalement en additionnant les catégories d'engagements suivantes: l'or monétaire et les droits de tirage spéciaux (AF1), le numéraire et les dépôts (AF2), les titres de dette (AF3), les crédits (AF4), les systèmes d'assurance, de pensions et garanties standard (AF6) et autres comptes à recevoir et à payer (AF8).. On utilise des données consolidées pour calculer cet indicateur.
L'excédent brut d'exploitation est le solde du compte d'exploitation (ressources totales moins emplois totaux). C'est une mesure de la comptabilité nationale de l'excédent ou du déficit résultant de la production après déduction de la rémunération des salaries mais avant prise en compte des revenus de la propriété comme les intérêts, les loyers ou les charges similaires à payer ou à recevoir. Il mesure la performance des sociétés non financières en termes de profits d'exploitation.
Le secteur des sociétés non financières (S11) comprend l'ensemble des entreprises privées et publiques qui produisent des biens et/ou fournissent des services non financiers aux marchés.On préfère les données consolidées parce que les données non consolidées dépendent de l'unité statistique appliquée pour estimer le secteur des sociétés non financières. L'unité statistique peut différer sensiblement selon les pays, allant de l'unité juridique jusqu'au groupe d'entreprises. Dans ces conditions, les pays qui établissent leurs statistiques en se référant aux unités statistiques de petite dimension, telles que les unités juridiques, présentent des montants nettement supérieurs d'endettement non consolidé (qui incluent les dettes contractées au sein de groupes d'entreprises). Toutefois, les données non consolidées apportent des informations utiles sur l'endettement total des entreprises non financières. En comptabilisant les dettes intra-sectorielles, elles montrent qu'outre les prêts bancaires, les prêts entre entreprises peuvent constituer une source de financement d'importance croissante, surtout en période de crise.
Les données sont consolidées pour l'ensemble des pays de l'OCDE, sauf pour le Japon et la Suisse. Selon les normes SCN, la consolidation des bilans d'un secteur consiste d'abord à agréger l'ensemble des stocks, puis à éliminer tous ceux qui représentent des rapports entre unités appartenant à un même secteur.
L'endettement peut contribuer à la croissance d'une entreprise en l'aidant à lisser ses investissements et sa production, dans le cas où ses ventes ne lui permettraient pas de le faire, mais il devient préjudiciable s'il est excessif. Le rapport entre la dette et l'excédent brut d'exploitation est un indicateur particulièrement utile pour évaluer la durabilité de la dette, car les remboursements doivent être assurés par les revenus générés par l'entreprise.
Ce ratio rend compte de l'évolution de l'effet de levier -- c'est-à-dire du montant de dette qu'une entreprise contracte pour financer ses activités -- dans le secteur des sociétés non financières; il montre une corrélation négative avec l'investissement, conformément à l'idée qu'une dégradation du bilan peut restreindre les dépenses sur ce plan.
Plus le ratio est élevé (bas), plus le risque est grand (réduit) pour les sociétés non financières. Le ratio présente la dette comme un multiple de l'excédent brut d'exploitation. Si par exemple il ressort à 2,5 pour une société non financière, cela signifie que l'encours de sa dette est 2,5 fois supérieur au flux annuel de l'excédent brut d'exploitation.
La dette est un concept communément utilisé, défini comme une sous-catégorie spécifique des engagements. Tous les instruments de dette sont des engagements, mais certains engagements, comme les actions et les parts de fonds d'investissement ainsi que les produits dérivés financiers, ne sont pas considérés comme des dettes. La dette est donc calculée principalement en additionnant les catégories d'engagements suivantes: l'or monétaire et les droits de tirage spéciaux (AF1), le numéraire et les dépôts (AF2), les titres de dette (AF3), les crédits (AF4), les systèmes d'assurance, de pensions et garanties standard (AF6) et autres comptes à recevoir et à payer (AF8).. On utilise des données consolidées pour calculer cet indicateur.
L'excédent brut d'exploitation est le solde du compte d'exploitation (ressources totales moins emplois totaux). C'est une mesure de la comptabilité nationale de l'excédent ou du déficit résultant de la production après déduction de la rémunération des salaries mais avant prise en compte des revenus de la propriété comme les intérêts, les loyers ou les charges similaires à payer ou à recevoir. Il mesure la performance des sociétés non financières en termes de profits d'exploitation.
Le secteur des sociétés non financières (S11) comprend l'ensemble des entreprises privées et publiques qui produisent des biens et/ou fournissent des services non financiers aux marchés.On préfère les données consolidées parce que les données non consolidées dépendent de l'unité statistique appliquée pour estimer le secteur des sociétés non financières. L'unité statistique peut différer sensiblement selon les pays, allant de l'unité juridique jusqu'au groupe d'entreprises. Dans ces conditions, les pays qui établissent leurs statistiques en se référant aux unités statistiques de petite dimension, telles que les unités juridiques, présentent des montants nettement supérieurs d'endettement non consolidé (qui incluent les dettes contractées au sein de groupes d'entreprises). Toutefois, les données non consolidées apportent des informations utiles sur l'endettement total des entreprises non financières. En comptabilisant les dettes intra-sectorielles, elles montrent qu'outre les prêts bancaires, les prêts entre entreprises peuvent constituer une source de financement d'importance croissante, surtout en période de crise.
Les données sont consolidées pour l'ensemble des pays de l'OCDE, sauf pour le Japon et la Suisse. Selon les normes SCN, la consolidation des bilans d'un secteur consiste d'abord à agréger l'ensemble des stocks, puis à éliminer tous ceux qui représentent des rapports entre unités appartenant à un même secteur.