Dans ce dataset, presque tous les pays de l'OCDE compilent leurs données suivant le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008).
Le lien vers le fichier "ANA_changes.xls" est disponible pour les utilisateurs, afin de fournir des informations quant à l'état d'avancement du changement vers le SCN 2008 des pays membres et non-membres.
Le guide du lecteur donne des informations générales sur le dataset et sur les critères retenus pour celui-ci.
Le ratio dette brute/PIB des administrations publiques est un indicateur essentiel, qui peut être utilisé pour surveiller la santé des finances publiques et son aptitude à contracter de nouvelles dettes ou à gérer son endettement actuel.
L'évolution de la dette des administrations publiques résulte des soldes budgétaires passés; la répétition de déficits importants entraîne un endettement élevé, alors qu'une succession d'excédents le réduit.
Plus les engagements d'un État sont élevés, plus les marchés perçoivent une possibilité de défaillance sur les emprunts et plus la prime de risque qu'ils exigent s'élève, ce qui alourdit la charge de la dette.
Définition
Le ratio dette brute/PIB des administrations publiques est le montant total de l'endettement des administrations publiques d'un pays exprimé en pourcentage du PIB.
La dette est un concept largement utilisé, défini comme un sous-ensemble spécifique d'engagements. Tous les instruments de dette sont des passifs, mais certains engagements, comme les actions et parts de fonds d'investissement ainsi que les produits financiers dérivés, ne sont généralement pas considérés comme des dettes. La dette est donc calculée principalement en additionnant les catégories de passifs suivantes, chaque fois qu'elles sont disponibles et applicables au compte de patrimoine financier des administrations publiques: l'or monétaire et les droits de tirage spéciaux (AF1), le numéraire et les dépôts (AF2), les titres de dette (AF3), les crédits (AF4), les systèmes d'assurance, de pensions et garanties standard (AF6) et autres comptes à recevoir et à payer (AF8). Remarque importante: la dette négociable, telle que les titres émis, est évaluée aux prix du marché. La dette ajustée brute exclut les engagements au titre des retraites non capitalisées pour les pays de l'OCDE qui les comptabilisent.
Conformément à la méthodologie standard, la dette des administrations publiques concerne l'ensemble des administrations publiques qui « se compose principalement de l'administration centrale, des administrations d'État fédérés et locales ainsi que des administrations de sécurité sociale imposées et contrôlées par ces entités ».
Comparabilité
La comparabilité des données sur la dette des administrations publiques entre pays de l'OCDE peut être limitée par les différences nationales d'application des définitions du SCN, notamment en ce qui concerne la délimitation du secteur des administrations publiques, les pratiques nationales de consolidation ainsi que les définitions et le traitement des composants de la dette.
Les données sont consolidées pour l'ensemble des pays de l'OCDE; la dette des administrations publiques n'inclut donc pas celle émise par un sous-secteur du gouvernement et détenue par un autre, sauf pour le Chili, le Japon et le Mexique qui ne fournissent que des données non-consolidées.
Le traitement des engagements des administrations publiques résultant des systèmes de retraite de leurs agents diffèrent selon les pays, ce qui rend difficile la comparaison internationale. Ainsi, selon le SCN 1993, seule la composante capitalisée des systèmes de retraite du personnel des administrations publiques devait apparaître dans leurs passifs. Toutefois, le nouveau SCN 2008 reconnaît l'importance des engagements des employeurs au titre des régimes de retraite, qu'ils soient capitalisés ou non. S'agissant des retraites offertes par les administrations publiques à leurs personnels, les pays disposent d'une certaine flexibilité pour comptabiliser les engagements non capitalisés dans l'ensemble des tableaux principaux.
Quelques pays de l'OCDE, comme l'Australie, le Canada, l'Islande, la Suède et les États-Unis, inscrivent les engagements au titre des retraites capitalisées,, dans la dette des administrations publiques qui pourraient avoir une influence de taille sur le ratio dette brute/PIB. Pour rendre la comparaison des pays plus transparente, l'OCDE publie à la fois la dette des administrations publiques incluant et celle excluant les engagements au titre des retraites non capitalisées. Il est important de noter que quelques pays comme la Suisse ou le Royaume-Uni comptabilisent les engagements au titre des retraites capitalisées qui représentent respectivement environ 2.5% et 7.5% de PIB (résultat dépendant de l'année).
De manière plus générale, les chiffres sur la dette brute doivent être traités avec précaution, car ils ne donnent qu'une image partielle de la santé budgétaire. La dette (financière) nette ou la richesse nette, qui tiennent compte des actifs financiers et/ou non financiers, donnent le plus souvent une idée plus exacte (voir aussi la section 30). En outre, les garanties et les engagements conditionnels hors bilan ne figurent généralement pas dans les données sur la dette des administrations publiques.
Le ratio dette brute/PIB des administrations publiques est un indicateur essentiel, qui peut être utilisé pour surveiller la santé des finances publiques et son aptitude à contracter de nouvelles dettes ou à gérer son endettement actuel.
L'évolution de la dette des administrations publiques résulte des soldes budgétaires passés; la répétition de déficits importants entraîne un endettement élevé, alors qu'une succession d'excédents le réduit.
Plus les engagements d'un État sont élevés, plus les marchés perçoivent une possibilité de défaillance sur les emprunts et plus la prime de risque qu'ils exigent s'élève, ce qui alourdit la charge de la dette.
Définition
Le ratio dette brute/PIB des administrations publiques est le montant total de l'endettement des administrations publiques d'un pays exprimé en pourcentage du PIB.
La dette est un concept largement utilisé, défini comme un sous-ensemble spécifique d'engagements. Tous les instruments de dette sont des passifs, mais certains engagements, comme les actions et parts de fonds d'investissement ainsi que les produits financiers dérivés, ne sont généralement pas considérés comme des dettes. La dette est donc calculée principalement en additionnant les catégories de passifs suivantes, chaque fois qu'elles sont disponibles et applicables au compte de patrimoine financier des administrations publiques: l'or monétaire et les droits de tirage spéciaux (AF1), le numéraire et les dépôts (AF2), les titres de dette (AF3), les crédits (AF4), les systèmes d'assurance, de pensions et garanties standard (AF6) et autres comptes à recevoir et à payer (AF8). Remarque importante: la dette négociable, telle que les titres émis, est évaluée aux prix du marché. La dette ajustée brute exclut les engagements au titre des retraites non capitalisées pour les pays de l'OCDE qui les comptabilisent.
Conformément à la méthodologie standard, la dette des administrations publiques concerne l'ensemble des administrations publiques qui « se compose principalement de l'administration centrale, des administrations d'État fédérés et locales ainsi que des administrations de sécurité sociale imposées et contrôlées par ces entités ».
Comparabilité
La comparabilité des données sur la dette des administrations publiques entre pays de l'OCDE peut être limitée par les différences nationales d'application des définitions du SCN, notamment en ce qui concerne la délimitation du secteur des administrations publiques, les pratiques nationales de consolidation ainsi que les définitions et le traitement des composants de la dette.
Les données sont consolidées pour l'ensemble des pays de l'OCDE; la dette des administrations publiques n'inclut donc pas celle émise par un sous-secteur du gouvernement et détenue par un autre, sauf pour le Chili, le Japon et le Mexique qui ne fournissent que des données non-consolidées.
Le traitement des engagements des administrations publiques résultant des systèmes de retraite de leurs agents diffèrent selon les pays, ce qui rend difficile la comparaison internationale. Ainsi, selon le SCN 1993, seule la composante capitalisée des systèmes de retraite du personnel des administrations publiques devait apparaître dans leurs passifs. Toutefois, le nouveau SCN 2008 reconnaît l'importance des engagements des employeurs au titre des régimes de retraite, qu'ils soient capitalisés ou non. S'agissant des retraites offertes par les administrations publiques à leurs personnels, les pays disposent d'une certaine flexibilité pour comptabiliser les engagements non capitalisés dans l'ensemble des tableaux principaux.
Quelques pays de l'OCDE, comme l'Australie, le Canada, l'Islande, la Suède et les États-Unis, inscrivent les engagements au titre des retraites capitalisées,, dans la dette des administrations publiques qui pourraient avoir une influence de taille sur le ratio dette brute/PIB. Pour rendre la comparaison des pays plus transparente, l'OCDE publie à la fois la dette des administrations publiques incluant et celle excluant les engagements au titre des retraites non capitalisées. Il est important de noter que quelques pays comme la Suisse ou le Royaume-Uni comptabilisent les engagements au titre des retraites capitalisées qui représentent respectivement environ 2.5% et 7.5% de PIB (résultat dépendant de l'année).
De manière plus générale, les chiffres sur la dette brute doivent être traités avec précaution, car ils ne donnent qu'une image partielle de la santé budgétaire. La dette (financière) nette ou la richesse nette, qui tiennent compte des actifs financiers et/ou non financiers, donnent le plus souvent une idée plus exacte (voir aussi la section 30). En outre, les garanties et les engagements conditionnels hors bilan ne figurent généralement pas dans les données sur la dette des administrations publiques.