<br />Consommation de capital fixe, pourcentage du PIB
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Dans ce dataset, presque tous les pays de l'OCDE compilent leurs données suivant le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008).

Le lien vers le fichier "ANA_changes.xls" est disponible pour les utilisateurs, afin de fournir des informations quant à l'état d'avancement du changement vers le SCN 2008 des pays membres et non-membres.

Le guide du lecteur donne des informations générales sur le dataset et sur les critères retenus pour celui-ci.  

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Économiquement parlant, la description la plus juste de la consommation de capital fixe (amortissement) se définit comme une déduction opérée dans les revenus au titre de la diminution de la valeur du capital due à l’utilisation de biens d’équipement dans la production. Elle joue un rôle primordial dans son acception comptable du fait qu’elle est utilisée comme élément de « compensation » dans les estimations du produit intérieur net, revenu national net, etc., comme indiqué dans les parties précédentes et, en conséquence, parce qu’elle permet des analyses plus fines d’un point de vue du bien-être que des mesures brutes. Elle constitue par ailleurs une partie du coût des services tirés du capital et joue de ce fait un rôle dans la mesure de la productivité. En outre, elle a un impact direct sur le PIB, car les estimations de la valeur ajoutée non marchande comprennent explicitement une composante au titre de l’amortissement.

Dans le SCN 2008, les contours de la définition des actifs ont été élargis et s'étendent désormais à la recherche et développement ainsi qu'aux systèmes d'armement militaire. La consommation de capital fixe augmente en conséquence du montant de leur amortissement. 

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Le Système de comptabilité nationale de 2008 définit la consommation de capital fixe (amortissement) de la manière suivante :

La consommation de capital fixe se définit comme la diminution, au cours de la période comptable, de la valeur courante du stock d'actifs fixes détenu et utilisé par un producteur, du fait de la détérioration physique, de l'obsolescence prévisible ou des dommages accidentels pouvant être considérés comme normaux [SCN 2008 para. 6.240]. [...], Les pertes qui résultent des guerres ou des grandes catastrophes naturelles qui se produisent rarement [...] ne sont pas incluses dans la consommation de capital fixe. [SCN 2008 para. 6.244]

Le terme  «amortissement » est souvent employé à la place de consommation de capital fixe, mais son utilisation est évitée dans le SCN car, en comptabilité commerciale, il est fréquent d'utiliser ce terme dans le contexte de l'amortissement des coûts historiques, tandis que dans le SCN, la consommation de capital fixe dépend de la valeur courante de l'actif  [SCN 2008 para. 6.240].

Dans la comptabilité d'entreprise, l'amortissement est généralement calculé différemment de l'amortissement tel qu'il est considéré en comptabilité nationale. Dans ce dernier contexte, l'amortissement est calculé en appliquant un « coefficient d'amortissement » à la valeur  courante de chaque actif, tandis que dans le contexte d'une entreprise, les comptables appliquent généralement un coefficient d'amortissement à la valeur du bien estimée à son coût d'acquisition original (« coût historique »). Lorsque les prix des biens d'équipement augmentent, la différence peut être significative.

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Dans la comptabilité d’entreprise, l’amortissement est généralement calculé différemment de l’amortissement tel qu’il est considéré en comptabilité nationale. Dans ce dernier contexte, l’amortissement est calculé en appliquant un « coefficient d’amortissement » à la valeur courante de chaque actif, tandis que dans le contexte d’une entreprise, les comptables appliquent généralement un coefficient d’amortissement à la valeur du bien estimée à son coût d’acquisition original (« coût historique »). Lorsque les prix des biens d’équipement augmentent, la différence peut être significative.

Compte tenu de l’importance de plus en plus grande des biens d’équipement de haute technologie soumis à des évolutions techniques rapides, la mesure de l’amortissement fait l’objet de nombreuses discussions. En particulier, certains ont soutenu que l’amortissement devrait inclure des pertes effectives au motif que ce serait le moyen de prendre la mesure de l’obsolescence attendue. D’autres sont parvenus à une conclusion différente et font une distinction entre les changements de valeur d’un actif dus à son vieillissement (qu’ils assimilent à l’amortissement) et les changements de valeur dus à l’évolution globale des prix du groupe de biens d’équipement concernés, ce qui correspond à la position du SCN et, de fait, à la pratique retenue par les organismes de statistiques.

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<br />Consommation de capital fixe, pourcentage du PIBPersonne/organisation contact

Dans ce dataset, presque tous les pays de l'OCDE compilent leurs données suivant le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008).

Le lien vers le fichier "ANA_changes.xls" est disponible pour les utilisateurs, afin de fournir des informations quant à l'état d'avancement du changement vers le SCN 2008 des pays membres et non-membres.

Le guide du lecteur donne des informations générales sur le dataset et sur les critères retenus pour celui-ci.  

Guide du lecteurhttps://stats.oecd.org/wbos/fileview2.aspx?IDFile=1ea5d9a9-d8fe-4e4b-92c6-58be3bebf09eANA_changeshttps://stats.oecd.org/wbos/fileview2.aspx?IDFile=a93cfcc9-df92-4d84-be64-58fd6d788737 Autres caractéristiques des données

Économiquement parlant, la description la plus juste de la consommation de capital fixe (amortissement) se définit comme une déduction opérée dans les revenus au titre de la diminution de la valeur du capital due à l’utilisation de biens d’équipement dans la production. Elle joue un rôle primordial dans son acception comptable du fait qu’elle est utilisée comme élément de « compensation » dans les estimations du produit intérieur net, revenu national net, etc., comme indiqué dans les parties précédentes et, en conséquence, parce qu’elle permet des analyses plus fines d’un point de vue du bien-être que des mesures brutes. Elle constitue par ailleurs une partie du coût des services tirés du capital et joue de ce fait un rôle dans la mesure de la productivité. En outre, elle a un impact direct sur le PIB, car les estimations de la valeur ajoutée non marchande comprennent explicitement une composante au titre de l’amortissement.

Dans le SCN 2008, les contours de la définition des actifs ont été élargis et s'étendent désormais à la recherche et développement ainsi qu'aux systèmes d'armement militaire. La consommation de capital fixe augmente en conséquence du montant de leur amortissement. 

Concept statistique principal

Le Système de comptabilité nationale de 2008 définit la consommation de capital fixe (amortissement) de la manière suivante :

La consommation de capital fixe se définit comme la diminution, au cours de la période comptable, de la valeur courante du stock d'actifs fixes détenu et utilisé par un producteur, du fait de la détérioration physique, de l'obsolescence prévisible ou des dommages accidentels pouvant être considérés comme normaux [SCN 2008 para. 6.240]. [...], Les pertes qui résultent des guerres ou des grandes catastrophes naturelles qui se produisent rarement [...] ne sont pas incluses dans la consommation de capital fixe. [SCN 2008 para. 6.244]

Le terme  «amortissement » est souvent employé à la place de consommation de capital fixe, mais son utilisation est évitée dans le SCN car, en comptabilité commerciale, il est fréquent d'utiliser ce terme dans le contexte de l'amortissement des coûts historiques, tandis que dans le SCN, la consommation de capital fixe dépend de la valeur courante de l'actif  [SCN 2008 para. 6.240].

Dans la comptabilité d'entreprise, l'amortissement est généralement calculé différemment de l'amortissement tel qu'il est considéré en comptabilité nationale. Dans ce dernier contexte, l'amortissement est calculé en appliquant un « coefficient d'amortissement » à la valeur  courante de chaque actif, tandis que dans le contexte d'une entreprise, les comptables appliquent généralement un coefficient d'amortissement à la valeur du bien estimée à son coût d'acquisition original (« coût historique »). Lorsque les prix des biens d'équipement augmentent, la différence peut être significative.

Autres manipulations

Dans la comptabilité d’entreprise, l’amortissement est généralement calculé différemment de l’amortissement tel qu’il est considéré en comptabilité nationale. Dans ce dernier contexte, l’amortissement est calculé en appliquant un « coefficient d’amortissement » à la valeur courante de chaque actif, tandis que dans le contexte d’une entreprise, les comptables appliquent généralement un coefficient d’amortissement à la valeur du bien estimée à son coût d’acquisition original (« coût historique »). Lorsque les prix des biens d’équipement augmentent, la différence peut être significative.

Compte tenu de l’importance de plus en plus grande des biens d’équipement de haute technologie soumis à des évolutions techniques rapides, la mesure de l’amortissement fait l’objet de nombreuses discussions. En particulier, certains ont soutenu que l’amortissement devrait inclure des pertes effectives au motif que ce serait le moyen de prendre la mesure de l’obsolescence attendue. D’autres sont parvenus à une conclusion différente et font une distinction entre les changements de valeur d’un actif dus à son vieillissement (qu’ils assimilent à l’amortissement) et les changements de valeur dus à l’évolution globale des prix du groupe de biens d’équipement concernés, ce qui correspond à la position du SCN et, de fait, à la pratique retenue par les organismes de statistiques.

Utilisations recommandées et limitations
Comme pour les estimations du stock de capital net, la comparabilité internationale des estimations de l’amortissement dépend : i) des éléments compris dans la définition des actifs fixes ; ii) des profils de retrait et d’amortissement utilisés et iii) pour les pays qui utilisent la MIP ( méthode de l'inventaire permanent de la longueur des séries temporelles disponibles pour la FBCF par produit. Bien que la comparabilité des points i) et iii) soit généralement bonne entre les pays (voir aussi la partie 12), les hypothèses relatives aux durées de service et aux taux d’amortissement diffèrent d’un pays à l’autre, même si, comme indiqué dans la partie 21, ces différences sont souvent motivées par de bonnes raisons et sont le reflet d’une réalité économique.
<Body /><Link><Title>2008 SCNhttps://stats.oecd.org/wbos/fileview2.aspx?IDFile=950dbb7a-a71a-4fe9-9f20-bb685d6819de Bibliographiehttps://stats.oecd.org/wbos/fileview2.aspx?IDFile=18cb9853-3590-4874-b519-94ab35940462