Dans ce dataset, presque tous les pays de l'OCDE compilent leurs données suivant le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008).
Le lien vers le fichier "ANA_changes.xls" est disponible pour les utilisateurs, afin de fournir des informations quant à l'état d'avancement du changement vers le SCN 2008 des pays membres et non-membres.
Le guide du lecteur donne des informations générales sur le dataset et sur les critères retenus pour celui-ci.
Les dépenses de consommation finale des ménages recouvrent tous les achats effectués (dans leur pays ou à l’étranger) par les ménages résidents pour faire face à leurs besoins quotidiens : alimentation, habillement, services de logements (loyers), énergie, transport, bien durables (en particulier voitures), dépenses de santé, de loisirs et au titre de services divers.
Elles incluent également un certain nombre de dépenses imputées, par exemple les produits agricoles produits en vue de sa propre consommation, mais l’imputation la plus importante concerne généralement les loyers des propriétaires-occupants. L’autre grande composante de ces dépenses concerne les revenus en nature (il peut arriver que des salariés perçoivent des biens ou des services à titre gratuit ou à des prix non significatifs dans le cadre de leurs salaires).
Par convention, à part les logements, tous les biens et services acquis par des ménages pour satisfaire leurs besoins quotidiens sont comptabilisés en tant que consommation finale. Les achats de logements sont comptabilisés en tant que formation brute de capital fixe. Les paiements partiels au titre de biens et de services « fournis » par les administrations publiques sont inclus dans la consommation finale des ménages. Il s’agit par exemple des cas dans lesquels les ménages doivent payer une partie des services publics ainsi rendus, par exemple les médicaments sur ordonnance ou les services médicaux qui ne sont que partiellement remboursés par l’État. La fraction remboursée est incluse dans les dépenses des administrations publiques et aussi, par voie de conséquence, dans la consommation individuelle effective des ménages.
La consommation individuelle effective des ménages est égale aux dépenses de consommation des ménages auxquelles s’ajoutent les dépenses (individuelles) des administrations publiques et des ISBLSM qui bénéficient directement aux ménages, par exemple les dépenses de santé ou d’éducation. Voir aussi B7GS14_S15HCPC, revenu disponible.
Comparabilité
La comparabilité des deux notions (consommation finale des ménages et consommation individuelle effective des ménages) est bonne. Cependant, les comparaisons entre pays de la consommation individuelle effective constituent une base plus satisfaisante pour mesurer le bien-être relatif des ménages d'un pays à l'autre. Ceci s'explique par le fait qu'il existe des différences importantes entre les pays en ce qui concerne la proportion des dépenses consacrées aux soins de santé et à l'éducation acquittée directement par les ménages et la proportion payée pour leur compte par l'administration, qui est financée par exemple par les impôts et qui ne fait pas partie de la consommation finale des ménages.
Les données contiennent les ISBLSM pour l'Australie, le Chili, la Turquie et la Nouvelle Zélande. Les données de Nouvelle Zélande incluent aussi les importations des marchandises sans grande valeur directement achetées par les ménages.
P31S14_S15HCPIXOE et P41HCPIXOE présentent la consommation individuelle effective par habitant en utilisant des PPA spécifiquement liées à cette consommation individuelle effective et qui sont en conséquence différentes des PPA utilisées pour le PIB global.
P31S14_S15CG, P3S13CG, P5CG, P51CG, P52CG et B11CG présentent la contribution de la consommation finale des ménages (l'investissement, la consommation finale des administrations publiques, les variations de stocks, et le solde net des exportations) à la croissance du PIB global. Il faut noter que pour les pays qui ajustent leurs estimations courantes de prix du PIB en utilisant ce qu'on appelle les indices de prix superlatifs, comme les États-Unis par exemple, la somme des contributions des composantes individuelles n'est pas nécessairement équivalente au taux de croissance du PIB global.
Les dépenses de consommation finale des ménages recouvrent tous les achats effectués (dans leur pays ou à l’étranger) par les ménages résidents pour faire face à leurs besoins quotidiens : alimentation, habillement, services de logements (loyers), énergie, transport, bien durables (en particulier voitures), dépenses de santé, de loisirs et au titre de services divers.
Elles incluent également un certain nombre de dépenses imputées, par exemple les produits agricoles produits en vue de sa propre consommation, mais l’imputation la plus importante concerne généralement les loyers des propriétaires-occupants. L’autre grande composante de ces dépenses concerne les revenus en nature (il peut arriver que des salariés perçoivent des biens ou des services à titre gratuit ou à des prix non significatifs dans le cadre de leurs salaires).
Par convention, à part les logements, tous les biens et services acquis par des ménages pour satisfaire leurs besoins quotidiens sont comptabilisés en tant que consommation finale. Les achats de logements sont comptabilisés en tant que formation brute de capital fixe. Les paiements partiels au titre de biens et de services « fournis » par les administrations publiques sont inclus dans la consommation finale des ménages. Il s’agit par exemple des cas dans lesquels les ménages doivent payer une partie des services publics ainsi rendus, par exemple les médicaments sur ordonnance ou les services médicaux qui ne sont que partiellement remboursés par l’État. La fraction remboursée est incluse dans les dépenses des administrations publiques et aussi, par voie de conséquence, dans la consommation individuelle effective des ménages.
La consommation individuelle effective des ménages est égale aux dépenses de consommation des ménages auxquelles s’ajoutent les dépenses (individuelles) des administrations publiques et des ISBLSM qui bénéficient directement aux ménages, par exemple les dépenses de santé ou d’éducation. Voir aussi B7GS14_S15HCPC, revenu disponible.
Comparabilité
La comparabilité des deux notions (consommation finale des ménages et consommation individuelle effective des ménages) est bonne. Cependant, les comparaisons entre pays de la consommation individuelle effective constituent une base plus satisfaisante pour mesurer le bien-être relatif des ménages d'un pays à l'autre. Ceci s'explique par le fait qu'il existe des différences importantes entre les pays en ce qui concerne la proportion des dépenses consacrées aux soins de santé et à l'éducation acquittée directement par les ménages et la proportion payée pour leur compte par l'administration, qui est financée par exemple par les impôts et qui ne fait pas partie de la consommation finale des ménages.
Les données contiennent les ISBLSM pour l'Australie, le Chili, la Turquie et la Nouvelle Zélande. Les données de Nouvelle Zélande incluent aussi les importations des marchandises sans grande valeur directement achetées par les ménages.
P31S14_S15HCPIXOE et P41HCPIXOE présentent la consommation individuelle effective par habitant en utilisant des PPA spécifiquement liées à cette consommation individuelle effective et qui sont en conséquence différentes des PPA utilisées pour le PIB global.
P31S14_S15CG, P3S13CG, P5CG, P51CG, P52CG et B11CG présentent la contribution de la consommation finale des ménages (l'investissement, la consommation finale des administrations publiques, les variations de stocks, et le solde net des exportations) à la croissance du PIB global. Il faut noter que pour les pays qui ajustent leurs estimations courantes de prix du PIB en utilisant ce qu'on appelle les indices de prix superlatifs, comme les États-Unis par exemple, la somme des contributions des composantes individuelles n'est pas nécessairement équivalente au taux de croissance du PIB global.