Le Secrétariat s'est efforcé de garantir la comparabilité des données entre les pays. Par conséquent, les comparaisons entre les pays, des coûts unitaires de la main d'oeuvre en niveau (sous forme de ratio), ne sont recommandées qu'en analyse statique (i.e. la comparaison, entre les pays ou entre activités économiques, des coûts unitaires de la main d'oeuvre en niveau à une date précise). En revanche, les coûts unitaires de la main d'oeuvre en indice permettent une évolution comparable de ces coûts au cours du temps. Cependant, pour certains pays, les coûts unitaires de la main d'oeuvre en niveau ne sont pas publiés en raison de l'absence de données nécessaires au calcul de l'ajustement pour l'emploi indépendant. Pour ces pays, seuls les indices du coût unitaire de la main d'oeuvre sont disponibles pour l'analyse économique. Par ailleurs, le calcul de l'ajustement pour l'emploi indépendant repose sur l'hypothèse selon laquelle la rémunération de la main d'oeuvre par heure ou par personne pour l'emploi indépendant est égale à celle des salariés des entreprises. Cette hypothèse étant plus ou moins vérifiée selon les différents pays et les activités économiques, elle a un impact sur la comparabilité des coûts unitaires de la main d'oeuvre en niveau. L'OCDE, qui a procédé à de nombreux tests de la méthode tendance-cyle TRAMO-SEATS, a constaté que celle‑ci réduisait sensiblement la volatilité des taux de variation d'un trimestre à l'autre tout en permettant une extraction efficace du signal sous-jacent des données brutes. Compte tenu de la volatilité qui caractérise par essence les séries dérivées comme les coûts unitaires de la main‑d'œuvre, l'OCDE recommande d'utiliser les séries tendance-cycle pour une analyse à court terme, plus particulièrement lorsqu'il s'agit d'interpréter les mouvements les plus récents des séries trimestrielles.