État et évolution du couverture des sols
Methodology: http://dx.doi.org/10.1787/72a9e331-en
La perte de biodiversité et les pressions qui s'exercent sur les services écosystémiques comptent parmi les problèmes environnementaux les plus préoccupants dans le monde. L'évolution du couvert et de l'utilisation des terres est le premier facteur de perte de biodiversité en milieu terrestre.
La perte d'aires de végétation naturelle et semi-naturelle est jugée être un indicateur représentatif des pressions exercées sur la biodiversité et les écosystèmes. Cet indicateur correspond au pourcentage de couvert forestier, d'herbages, de zones humides, de maquis et de végétation clairsemée transformé en tout autre type de couverture des sols. L'accroissement des aires de végétation naturelle et semi-naturelle traduit quant à lui des transformations en sens inverse. Le dénominateur employé est le « stock » d'aires terrestres naturelles et semi-naturelles en début de période.
La base de données présente également les conversions vers ou depuis 9 types de couverture des sols. Elle comporte par exemple les conversions d'aires de végétation naturelle et semi-naturelle en terres cultivées et les conversions de terres cultivées en surfaces artificielles, entre autres.
Des « instantanés » du couverture des solssur une année donnée permettent de situer le contexte dans lequel les conversions évoquées ci-dessus peuvent être évaluées.
Cet ensemble de données pluricatégoriel permet d'analyser les évolutions du couverture des sols de manière uniforme à l'échelle mondiale. Il s'appuie sur des décennies de missions d'observation terrestre réalisées par diverses organisations spatiales nationales et supranationales. Cet ensemble présente des limites dues en particulier à l'hétérogénéité dans le temps des données de détection, qui entrave la comparaison des taux de variation d'une période à l'autre (il n'est pas recommandé de comparer les taux de variation entre différentes périodes) et la résolution relativement grossière de la détection des changements (de l'ordre du kilomètre), qui ne permet pas de prendre en compte les changements de petite échelle. Par ailleurs, les résultats obtenus pour les pays et régions de petite taille sont plus susceptibles d'être erronés pour cause de classifications inexactes et doivent être interprétés avec prudence.
Pour les utilisateurs qui s'intéressent plus particulièrement à l'urbanisation ou aux eaux de surface, il existe des indicateurs qui s'appuient sur des données sur les zones bâties et eaux de surfaceobtenues avec des résolutions plus fines, qui seront probablement mieux adaptés à des utilisations plus précises.
Note
Ces indicateurs sont calculés en rapprochant des divisions politiques, administratives ou de zone urbaine fonctionnelle avec des données d'images matricielles à l'aide de programmes GIS. À partir des données sous-jacentes, ils permettent d'obtenir des tableaux statistiques comportant diverses aires géographiques et pouvant être utilisés directement sans opérer l'analyse spatiale qui serait autrement requise.
Les cartes des ensembles de données géographiques sous-jacents peuvent être consultées dans un navigateur en cliquant sur les liens ci-dessus. Les personnes intéressées sont invitées à étudier les données sous-jacentes relatives à la zone qui les intéresse et à se familiariser avec la méthode utilisée pour les obtenir, de façon à mieux comprendre ce dont elles témoignent et les types de conclusion qu'elles peuvent étayer. Quelles que soient les données sous-jacentes, toutes les statistiques tirées d'observations terrestres soulèvent des réserves du fait qu'elles sont tributaires de l'échelle, que le classement de phénomènes continus dans des catégories discrètes pose des inconvénients, et que la précision géographique et temporelle est variable.
Pour des informations plus détaillées sur la méthodologie, veuillez consulter le document
Methodology: http://dx.doi.org/10.1787/72a9e331-en
État et évolution du couverture des sols
Methodology: http://dx.doi.org/10.1787/72a9e331-en
La perte de biodiversité et les pressions qui s'exercent sur les services écosystémiques comptent parmi les problèmes environnementaux les plus préoccupants dans le monde. L'évolution du couvert et de l'utilisation des terres est le premier facteur de perte de biodiversité en milieu terrestre.
La perte d'aires de végétation naturelle et semi-naturelle est jugée être un indicateur représentatif des pressions exercées sur la biodiversité et les écosystèmes. Cet indicateur correspond au pourcentage de couvert forestier, d'herbages, de zones humides, de maquis et de végétation clairsemée transformé en tout autre type de couverture des sols. L'accroissement des aires de végétation naturelle et semi-naturelle traduit quant à lui des transformations en sens inverse. Le dénominateur employé est le « stock » d'aires terrestres naturelles et semi-naturelles en début de période.
La base de données présente également les conversions vers ou depuis 9 types de couverture des sols. Elle comporte par exemple les conversions d'aires de végétation naturelle et semi-naturelle en terres cultivées et les conversions de terres cultivées en surfaces artificielles, entre autres.
Des « instantanés » du couverture des solssur une année donnée permettent de situer le contexte dans lequel les conversions évoquées ci-dessus peuvent être évaluées.
Cet ensemble de données pluricatégoriel permet d'analyser les évolutions du couverture des sols de manière uniforme à l'échelle mondiale. Il s'appuie sur des décennies de missions d'observation terrestre réalisées par diverses organisations spatiales nationales et supranationales. Cet ensemble présente des limites dues en particulier à l'hétérogénéité dans le temps des données de détection, qui entrave la comparaison des taux de variation d'une période à l'autre (il n'est pas recommandé de comparer les taux de variation entre différentes périodes) et la résolution relativement grossière de la détection des changements (de l'ordre du kilomètre), qui ne permet pas de prendre en compte les changements de petite échelle. Par ailleurs, les résultats obtenus pour les pays et régions de petite taille sont plus susceptibles d'être erronés pour cause de classifications inexactes et doivent être interprétés avec prudence.
Pour les utilisateurs qui s'intéressent plus particulièrement à l'urbanisation ou aux eaux de surface, il existe des indicateurs qui s'appuient sur des données sur les zones bâties et eaux de surfaceobtenues avec des résolutions plus fines, qui seront probablement mieux adaptés à des utilisations plus précises.
Note
Ces indicateurs sont calculés en rapprochant des divisions politiques, administratives ou de zone urbaine fonctionnelle avec des données d'images matricielles à l'aide de programmes GIS. À partir des données sous-jacentes, ils permettent d'obtenir des tableaux statistiques comportant diverses aires géographiques et pouvant être utilisés directement sans opérer l'analyse spatiale qui serait autrement requise.
Les cartes des ensembles de données géographiques sous-jacents peuvent être consultées dans un navigateur en cliquant sur les liens ci-dessus. Les personnes intéressées sont invitées à étudier les données sous-jacentes relatives à la zone qui les intéresse et à se familiariser avec la méthode utilisée pour les obtenir, de façon à mieux comprendre ce dont elles témoignent et les types de conclusion qu'elles peuvent étayer. Quelles que soient les données sous-jacentes, toutes les statistiques tirées d'observations terrestres soulèvent des réserves du fait qu'elles sont tributaires de l'échelle, que le classement de phénomènes continus dans des catégories discrètes pose des inconvénients, et que la précision géographique et temporelle est variable.
Pour des informations plus détaillées sur la méthodologie, veuillez consulter le document
Methodology: http://dx.doi.org/10.1787/72a9e331-en